Des livres pour comprendre la Palestine

Le « conflit israélo-palestinien », c’est trop compliqué, on n’y comprend rien, etc, etc. J’entends que c’est politique, religieux, que c’est trop difficile à comprendre. Pourtant, il n’en est rien. Je me devais de vous partager des ressources fiables pour se renseigner sur l’histoire de la Palestine.

Cet article fait partie d’une série de 3 articles partageant des ressources fiables pour se renseigner sur l’histoire de la Palestine. Le 1er, celui-ci, traite des livres. Le 2e traitera des documentaires à visionner et le 3e des films à regarder.

Dans cet article :

1- Ma sélection de livres sur l’histoire de la Palestine

Voici ma sélection des meilleurs livres que j’ai lus sur la question palestinienne et qui sont disponibles en langue française. Clique sur la couverture du livre qui t’intéresse pour accéder à sa page et te le procurer.

Et rendez-vous à la partie 3 de cet article pour lire la description de chaque livre et choisir ta prochaine lecture ! 

 

D’autres livres ont été de véritables coups de coeur, mais n’étant disponibles qu’en arabe ou en anglais, je ne les ai pas inclus dans cette liste. 

2- Réflexion : Un devoir d’information et de mémoire…

L’histoire de la Palestine est une histoire d’expropriation, de colonisation et de dépossession d’une violence physique et psychologique inouïe.
Elle est une terre créée pour la paix et qui n’a jamais connu la paix. Une terre trois fois sainte qui paie sans le mériter le prix des traumatismes des uns et des autres.
La cause palestinienne n’est pas une question de religion ou de politique, n’en déplaise à ceux qui souhaitent l’y réduire.
Elle est une question de justice, d’humanité et de résilience.
Il existe bien deux camps et je fais partie d’un seul. Mon sang palestinien ne change strictement rien à ma position.
Ces deux camps, ce ne sont pas les musulmans d’un côté et les juifs de l’autre.
Ni les Arabes d’un côté et les Juifs de l’autre.
Ce n’est même pas celui des Palestiniens et des Israéliens.
Non, il y a un camp qui veut la Paix, la Justice, qui préserve, construit, oeuvre et patiente.
Et un camp qui veut la guerre car il y trouve un intérêt, qui opprime, s’accapare, détruit et tue.
Il y a un camp qui résiste par la foi, la patience et la poésie.
Et un autre qui massacre, vole et abuse de son pouvoir et ses lobbies.
On l’appelle « conflit », comme s’il s’agissait de deux enfants dans une cour de récréation qui se chamaillaient pour accéder exclusivement à un toboggan.
Selon les intérêts de chacun, ils l’appellent conflit « israélo-palestinien » ou encore « israélo-arabe » pour ceux qui ont peur de prononcer le mot « Palestine » et qui souhaitent le faire disparaître. Ils mènent une guerre des mots, entre autres, pour nier leurs crimes et prétendre à un combat équilibré et légitime, eux qui connaissent pourtant bien l’histoire de David et Goliath.
On le dit « complexe » pour justifier l’inaction presque centenaire du Monde face au génocide et à l’exil des Palestiniens, causés par des survivants de ces deux mêmes tragédies dans un passé pas si lointain.
On prétend ne pas vouloir prendre position pour ne pas cristalliser les tensions, alors que nos actes conscients et inconscients soutiennent l’envahisseur et l’encouragent, prenant ainsi position de la manière la plus lâche.
On ferme les yeux sur ses exactions et on lui simplifie ses entreprises insoutenables, on les condamne avec lassitude et indifférence, des fois avec une ferveur temporaire, avant de lui fournir les armes et les financer, directement ou indirectement.
Le sujet n’est en réalité pas complexe malgré son historique bien fourni. Il n’y a besoin que d’un atome d’humanité pour comprendre la Palestine et les Palestiniens. Il n’y a pas besoin de s’intéresser à la politique pour les comprendre.
Si les Arabes sont plus attachés à cette cause, c’est surtout parce qu’on comprend leurs poèmes et leurs appels.
Si les musulmans y sont plus attachés, c’est surtout parce qu’on comprend leurs invocations et leurs prières.
Mais nous ne sommes pas les seuls et un atome de bien dans le coeur permet de comprendre leur douleur au-delà des mots et des versions.
Je t’invite à lire l’histoire de la Palestine racontée par son peuple et par ses spécialistes. J’ai fait une sélection de livres parmi ceux qui m’ont le plus marquée. Elle n’est pas exhaustive mais j’ai sélectionné ce que je recommande le plus, tout en veillant à mentionner des auteurs aux parcours divers, pour permettre d’avoir des visions complémentaires et enrichissantes. Je te laisse la découvrir et te donne rendez-vous dans le prochain article pour découvrir ma sélection de documentaires.

 

3- Description des livres Palestine/ Israël de la liste

Tu as le récapitulatif des livres recommandés en début d’article. Pour faire ta sélection, laisse moi te présenter chaque livre et ce que tu y trouveras. Certains sont disponibles en français et en anglais.

1- Les matins de Jénine – Susan Abulhawa

Les matins de Jénine

Ce livre est l’un des plus difficiles que je n’ai jamais eu à lire. A un passage particulier, je ne pouvais même plus continuer de lire. J’ai posé le livre, j’ai pleuré, je n’ai pas réussi à dormir et je n’ai jamais oublié. Ce livre, écrit par une plume talentueuse et hautement empathique, nous plonge au coeur de la tragédie humaine des Palestiniens qui endurent depuis des décennies les plus difficiles des pertes, dans l’indifférence du reste du monde.

 » Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d’Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l’État d’Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés. Pour Hassan, cet exil s’accompagne de la douleur de voir l’ancestral cycle familial brisé à jamais. Son jeune fils Ismaïl a été enlevé par des Israéliens qui lui cacheront ses origines. L’aîné, Youssef, grandira dans la haine des Juifs, prêt à toutes les extrémités. Quant à Amal, sa fille, elle tentera sa chance aux États-Unis, inconsolable cependant d’avoir fui les siens. « 

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       >> Version anglaise (je recommande)

2- La Palestine expliquée à tout le monde – Elias Sanbar

Les matins de Jénine

À ceux qui disent ne rien comprendre au « conflit israélo-palestinien », Elias Sanbar répond en restituant la continuité d’une histoire – depuis le mandat britannique à partir de 1917 jusqu’à aujourd’hui – que tant de commentaires ont souvent faussée ou étouffée.

La Palestine, c’est l’histoire d’un pays absent que les Palestiniens ont emporté dans leur exil. C’est aussi le long combat qu’il leur a fallu mener pour retrouver un nom, une visibilité, une existence enfin. La Palestine d’Elias Sanbar est polychrome, terre de pluralité, des origines et des croyances.

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3- I shall not hate – Izzeldin Abuelaish

Les matins de Jénine

Le docteur Izzeldin Abuelaish est né dans la bande de Gaza. Le 16 janvier 2009, une roquette israélienne vient frapper la maison d’Izzeldin, tuant trois de ses filles et sa nièce. Au moment du bombardement, le médecin était au téléphone en train de témoigner sur la situation à Gaza. Les images en direct de la tragédie, les cris d’horreur et les appels au secours d’un père désespéré, vont faire le tour du monde.

Dans son livre, le Dr Abuelaish raconte son histoire, en même temps que la vraie vie quotidienne des Palestiniens à Gaza, leur souffrance, leurs humiliations. Mais il nous livre aussi le témoignage courageux et digne d’un véritable humaniste qui a consacré sa vie à la médecine et à la réconciliation entre Palestiniens et Israéliens. Izzeldin Abuelaish a refusé de sombrer dans la haine, choisissant de continuer, au nom de ses filles, son combat pour la paix.

       >> Version française

       >> Version anglaise (je recommande)

4- I saw Ramallah – Mourid Barghouti

Les matins de Jénine

En 1996, suite aux accords d’Oslo, un certain nombre de Palestiniens sont autorisés à revenir dans leur pays. Mourid Barghouti, poète exilé depuis trente et un ans, entreprend alors ce voyage, et rédige, comme le dit son préfacier Edward W. Saïd, une  » chronique douloureusement minutieuse de ce tourbillon d’émotions et de pensées qui, sinon emporte, submerge en de telles occasions. 

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       >> Version anglaise (je recommande)

5- My father was a freedom fighter – Ramzy Baroud

Les matins de Jénine

Ligne de front dans le conflit entre Israël et les Palestiniens, Gaza est systématiquement dépeinte comme un lieu de violence et de terreur. Ramzy BAROUD explore la vie quotidienne des habitants de cette région tourmentée, nous donnant à comprendre ce qui est en danger dans chaque nouvelle explosion de violence. Son livre raconte la fascinante histoire de son père : chassé de son village et parqué dans un camp de réfugiés, il a courageusement combattu l’occupation tout en élevant sa famille. Ce récit vivant et sans concession nous révèle des êtres humains complexes qui font de la Bande de Gaza bien plus qu’un simple territoire contesté.

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       >> Version anglaise (je recommande)

6- On Palestine – Noam Chomsky et Ilan Pappé

Les matins de Jénine

« Plomb durci » (2008-2009), « Pilier de défense » (2012), « Bordure protectrice » (2014) : les trois dernières offensives militaires d’envergure menées par Israël contre Gaza ont fait des milliers de morts du côté palestinien et donné lieu à de nouvelles expropriations de terres en Cisjordanie. Ces guerres de conquête israélienne ont ravivé, chez les militant.e.s de la justice sociale, le besoin d’exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et l’importance de renouveler le vocabulaire politique lié à cette question.

Dans cet ouvrage en partie rédigé dans le feu de l’action, à l’été 2014, Noam Chomsky et Ilan Pappé, deux ardents défenseurs de la cause palestinienne, mènent une longue conversation dirigée par Frank Barat, militant des droits de la personne. Pour eux, le problème palestinien est depuis le début un cas évident de colonialisme et de dépossession, même si on préfère le traiter comme une affaire complexe soi-disant difficile à comprendre et, plus encore, à résoudre.

Leurs échanges portent à la fois sur le sionisme en tant que phénomène historique, la pertinence d’analyser la situation en Palestine comme un apartheid, l’efficacité de la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) et la viabilité de la solution à un ou à deux États…

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7- Le nettoyage ethnique. de la Palestine – Ilan Pappé

Les matins de Jénine

A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.
A en croire l’historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d’un conflit armé : la « première guerre israélo-arabe ». Mais Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l’aide de documents d’archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s’est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors une entreprise délibérée, systématique, d’expulsion et de destruction : un « nettoyage ethnique » de la Palestine.
En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l’impéritie de l’ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert », par la violence et l’intimidation, d’une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous.

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8- La terre nous est étroite – Mahmoud Darwich

Les matins de Jénine

Aucune liste des livres traitant de la Palestine ne serait complète sans le grand poète Mahmoud Darwich, poète palestinien, poète de la Palestine.

Auteur d’une quinzaine de recueils de poèmes, Mahmoud Darwich compose pour ce volume sa première anthologie, avec de nombreux textes inédits. Voix de la Palestine, il est celui qui a forgé les chants de l’exil, celui qui a dit le temps suspendu et dessiné les rêves, les regrets d’une identité irréductible.

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9- A la recherche de Fatima – Ghada Karmi

Les matins de Jénine

A la recherche de Fatima est à la fois un témoignage saisissant et une mine d’informations historiques sur la période qui a précédé la création de l’Etat d’Israël et celle qui l’a suivie. En 1948, l’auteure a neuf ans. C’est la date à laquelle elle quitte Jérusalem, sa nourrice Fatima et son enfance. Pendant une année à Damas, chez ses grands-parents maternels, elle est confrontée à une société musulmane très conservatrice. La famille s’installe ensuite en Grande-Bretagne où elle vivra un long exil. Avec acuité et finesse, Karmi parvient à cerner la naissance d’une identité complexe : au mieux arabe et anglaise, mais bien plus souvent ni vraiment occidentale ni tout à fait arabe, pour toujours à cheval entre deux cultures.

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10- Comment le peuple juif fut inventé – Schlomo Sand

Les matins de Jénine

Quand le peuple juif fut-il créé? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d’historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple afin de façonner une nation future ? Dans ce livre qui a fait date, Shlomo Sand a montré pour la première fois comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d’une nation. Si ses propos ont soulevé une onde de choc dans le monde entier, c’est que derrière le débat historiographique se cache une question brûlante : à l’heure où certains généticiens israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d un ADN spécifique, que cache aujourd’hui le concept d’«État juif», et pourquoi cette entité n a-t-elle pas réussi jusqu’à maintenant à se constituer en une république appartenant à l’ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, c’est une critique de la politique identitaire de son pays que propose Shlomo Sand.

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11- Présente absence – Mahmoud Darwich

Les matins de Jénine

Ce livre en prose poétique est probablement l’ouvrage le plus exigeant et le plus troublant écrit par le poète. Il a été unanimement salué comme un chef-d’œuvre de la littérature contemporaine. Il y est question de grands thèmes tels que l’amour, la mort, l’exil, la nature, la poésie, comme un prolongement en prose de «Murale».

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12- Histoire secrète du Mossad – Gordon Thomas

Les matins de Jénine

Une puissance occulte permet à Israël de faire pression sur les plus grands, y compris la CIA. Capture de nazis, infiltration de gouvernements arabes, élimination de terroristes, rétention d’informations essentielles… mais aussi coups tordus, mensonges, rapts et bavures jalonnent le demi-siècle d’existence du Mossad, les services secrets israéliens. Une enquête captivante sur l’impitoyable marche du monde.

Spécialiste du monde de l’espionnage, Gordon Thomas a publié 37 enquêtes traduites dans le monde entier. Les documents confidentiels auxquels il a accédé lui permettent de faire ici des révélations inédites.

 » Il raconte les choses telles qu’elles ont été – et qu’elles le sont encore.  » Meir Amit, ancien directeur général du Mossad

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13- Comme des fleurs d’amandier ou plus loin

Les matins de Jénine

Le dernier recueil du poète palestinien est composé, pour l’essentiel, de pièces courtes qui célèbrent sous une forme immédiatement accessible et pourtant savante les choses simples de la vie.

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14- Anthologie – Mahmoud Darwich

Les matins de Jénine

Cette anthologie bilingue retrace l’itinéraire poétique de Mahmoud Darwich depuis le début des années 1990. Elle regroupe des poèmes extraits de sept recueils dont chacun a été considéré à sa sortie comme une oeuvre majeure, un important jalon dans l’histoire de la poésie arabe contemporaine : Onze astres, Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? Le Lit de l’étrangère, Murale, Etat de siège, Ne t’excuse
pas 
et Comme des fleurs d’amandier ou plus loin.
Mêlant l’individuel et le collectif, le lyrique et l’épique, le quotidien et l’éternel, le poète y réussit le pari de toute une vie : opposer la fragilité humaine à la violence du monde et élever la tragédie de son peuple au rang de métaphore universelle.

Mahmoud Darwich, né en 1942 à Birwa, près de Saint-Jeand’Acre, et mort à Houston en 2008, est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains. Auteur d’ouvrages maintes fois réédités et traduits partout dans le monde, il est publié en France par Actes Sud.

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15- Dictionnaire amoureux de la Palestine – Elias Sanbar

Les matins de Jénine

La Palestine n’est pas une terre vierge, encore moins une terra incognita. Son histoire est une longue série de conquêtes et de reconquêtes, abouties parfois, rêvées le plus souvent. Ce dictionnaire amoureux est l’ouvrage d’une diaspora.

Comment traiter d’un pays qui n’aurait jamais existé ou d’un Etat qui n’existe pas encore ? Telle pourrait être l’équation en apparence impossible posée par ce Dictionnaire amoureux de la Palestine.

Sans faire l’impasse sur les grandes interrogations liées à un conflit emblématique, véritable « caisse de résonance » des passions et des délires du monde, l’auteur entend ramener le pays et son peuple à leur réalité, leur banalité quotidienne, à l’ambition profonde d’être enfin un pays comme les autres.

Fort de son vécu, mais sans renoncer à l’analyse, il fait le choix ici d’aborder une autre Palestine, plus réelle, une Palestine intime, subjective, née de la profonde relation entre une terre natale et un enfant réfugié en 1948 qui, malgré ou grâce à l’exil, découvrira le monde et se transformera sans jamais se renier.

       >> Lien vers le livre

J’espère que cet article t’a plu et t’a été utile. N’hésite pas à le partager pour contribuer à faire entendre les voix palestiniennes dont l’histoire ne devrait laisser indifférente aucune âme dont le coeur est encore vivant.

Et dis-moi en commentaire : Connaissais-tu l’un des livres cités ? Quel(s) livre(s) as-tu l’intention. delire ? N’hésite pas à me donner ton avis ta lecture 😉

A bientôt inchaAllah,

Happy muslim family

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